Qualité de l'eau

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Les sources 

La Commune de Blonay - Saint-Légier dispose de ses propres ressources en eau potable et de son propre réseau de distribution.

Situé principalement sur le massif des Pléiades, notre "château d’eau" permet de capter, extraire et distribuer de l’eau de source traitée par des dispositifs de désinfection aux rayons ultraviolets (UV).

Elle provient également des sources du Pays d’En Haut et du Pont de Pierre (propriété de la Ville de Lausanne), ainsi que des sources des Avants (SIGE). Ces liaisons externes assurent la sécurité de notre approvisionnement en cas de manque.

L’eau est acheminée dans des réservoirs répartis sur tout le territoire communal. Depuis ces différents réservoirs, l’eau que vous consommer quotidiennement est acheminée jusqu’à votre habitation.

L’eau potable est la denrée la plus importante de notre alimentation, c’est pourquoi, elle se doit d’être de qualité irréprochable. Elle est contrôlée de manière stricte et hebdomadaire.

Sources : site Etat de Vaud

 

Qualité de l'eau

En Suisse, l’approvisionnement en eau potable est garanti par des précipitations abondantes qui renouvellent continuellement les sources, les nappes phréatiques, les lacs et les cours d’eau. L’eau n’en demeure pas moins une ressource précieuse qui ne doit pas être gaspillée.

L’accès à une eau de qualité et en quantité suffisante est indispensable pour notre bien-être et cela implique la mise en place d’infrastructures adaptées.

Conformément à l’ordonnance du Département fédéral de l’intérieur sur l’eau potable et l’eau des installations de baignade et de douche accessibles au public, l’eau distribuée doit être salubre sur les plans microbiologique, chimique et physique.

L’office cantonal de la consommation veille à ce que l’eau potable distribuée par les quelques 280 distributeurs du canton soit de qualité irréprochable et que les installations techniques de captage, de traitement et de stockage d’eau répondent aux exigences fédérales en la matière.

L’inspectorat des eaux prélève des échantillons d’eaux des réseaux dans toutes les communes vaudoises au moins une fois par année. Ces échantillons sont soumis à l’analyse chimique et bactériologique, et évalués selon les normes en vigueur.

Selon une disposition de l’ordonnance fédérale sur les denrées alimentaires (ODAl, art. 275 d), tout distributeur d’eau potable doit informer les consommateurs au sujet de la qualité de l’eau distribuée au moins une fois par année de manière exhaustive.

Image prélèvements annuels 2023

Bactériologie

Toutes les valeurs contrôlées concernant les analyses microbiologiques sont conformes aux règles en vigueur.

Paramètres physico-chimiques

Aucun dépassement des valeurs maximales pour les paramètres physico-chimico (y compris micropolluants) analysés n’est à signaler.

Chlorothalonil

Le massif des Pléiades ne comporte aucune trace de métabolites du fongicide chlorothalonil.

PFAS

Le massif des Pléiades ne comporte aucune trace de substances analytes composés perfluorées (PFAS).

Analyses
La Commune de Blonay – Saint-Légier, en qualité de distributeur d’eau, met à disposition en ligne (sous prestations) les documents en relation avec les différentes analyses: https://www.blonay-saint-legier.ch/services-communaux/27862

 

Dureté de l’eau

À Blonay - Saint-Légier, la dureté de l’eau distribuée est variable tout au long de l’année, néanmoins elle se situe en moyenne entre 22°f et 26°f.

La dureté de l’eau en Suisse

Cette dureté varie en fonction des sols traversés par l’eau et des saisons. Selon son parcours dans le milieu naturel, l’eau contient ainsi plus ou moins de calcaire.

La dureté ne nuit pas à la qualité de l’eau en tant que telle. Au contraire elle améliore son goût. En revanche une dureté élevée contribue plus fortement à l’entartrage des installations et appareils domestiques.

 

Protection des eaux souterraines

Secteurs et zones

Les zones, secteurs, aires et périmètres de protection des eaux souterraines déterminent des portions de territoire à l’intérieur desquelles des mesures de protection doivent être prises. Elles sont délimitées pour tenir compte au mieux des intérêts particuliers de chacun en fonction des impératifs nécessaires pour assurer une protection efficace des eaux publiques.

Zones S1, S2 et S3 de protection des eaux

Le territoire autour d’une source ou d’un puits est subdivisé en trois zones « S » plus ou moins concentriques, destinées à assurer une protection contre les risques de pollution, qui va en décroissant avec l’éloignement.

Les zones S1, S2 et S3 définissent les limites de temps nécessaires pour qu’une bactérie déposée à un endroit donné atteigne le captage. Dans le langage courant la surface recouverte par l’ensemble des zones S1, S2, S3 est dénommée « secteur S ».

Rôle des communes

Chaque commune a l’obligation légale de protéger ses captages (sources ou puits) en délimitant les zone S. Dans un premier temps, des secteurs S provisoires ont été mis en place par le canton. Ils étaient basés sur les connaissances géologiques et hydrogéologiques existantes, leur conférant un caractère approximatif.

Ces secteurs provisoires ont ensuite été modifiés et précisés, suite aux études hydrogéologiques de détail réalisées par des bureaux d’hydrogéologie mandatés par les propriétaires des ressources (communes ou distributeurs d’eau).

Pour aller plus loin : 

Le long de certains axes routiers, les usagers motorisés peuvent rencontrer, à certains endroits, ce signal, « Zone de protection des eaux » (fig. 4.10 OSR), désigne une région dans laquelle le conducteur transportant un chargement pouvant altérer les eaux doit se montrer particulièrement prudent. La longueur du tronçon, sur lequel il faut faire preuve d’une prudence accrue, sera annoncée par la plaque complémentaire « Longueur du tronçon ». Cette signalisation routière est régie par l’article 46.4 de l’Ordonnance sur la signalisation routière (OSR).

 

Objets associés

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