Bio Suisse (en reconversion)

Développement durable : St-Légier-La Chiésaz passe au vert 

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Sous l’impulsion du Municipal Thierry George, en charge des Espaces publics, la Commune de St-Légier-La Chiésaz amorce sa transition écologique en visant plusieurs objectifs contenus dans le Programme de développement durable 2030 des Nations Unies. 

Plusieurs mois ont été nécessaires pour explorer les pistes de développement durable possibles au sein de la commune. Parmi les objectifs répertoriés par les Nations Unies, le Service des Espaces publics en a retenu six pour les inscrire sur sa propre feuille de route. Ceux-ci peuvent être, grosso modo, résumés ainsi : éviter le gaspillage de l’eau, privilégier la mobilité douce, améliorer le recyclage (papier, plastique, verre, aluminium), mettre un frein au réchauffement climatique, restreindre l’utilisation du plastique, renaturer les surfaces communautaires.

L’obtention du label Bio Suisse suppose une période de reconversion de deux ans, au minimum, durant laquelle la commune est soumise à des directives strictes concernant le traitement et l’entretien de ses surfaces vertes. Pendant ce
laps de temps, elle doit : favoriser la biodiversité du sol, proscrire l’utilisation de produits phytosanitaires chimiques de synthèse, d’herbicides, de régulateurs de croissance ou encore d’engrais chimiques ou de synthèse. Elle s’engage également à maintenir et à aménager des surfaces de promotion de la biodiversité (au moins 7% de la surface totale des espaces verts communaux), avec l’obligation d’appliquer douze mesures concrètes d’encouragement, ou plus, d’ici deux ans. Celles-ci devront ensuite être validées par des acteurs externes, notamment Bio Suisse. 

Sur le plan pratique, la commune a ainsi renoncé, depuis le 1er janvier 2020, aux traitements et engrais chimiques de synthèse sur l’ensemble du territoire, y compris pour les terrains de sport, une première au niveau national. L’idée est de
valoriser le rôle du végétal face aux enjeux climatiques. Des études et analyses de sites sont planifiées afin de garantir à long terme une approche biologique des espaces verts. Il est également prévu de veiller à l’utilisation rationnelle de l’eau tout en améliorant sa qualité, via une gestion intégrée et durable. 

Les employé-e-s des Espaces publics ont dû adapter leurs méthodes de gestion des espaces verts et des formations continues sont prévues à leur intention. Des alternatives créatives aux engrais et pesticides de synthèse vont être développées, comme, par exemple, la culture sur mulch (couche de matériaux organiques) en valorisant les déchets verts et en généralisant l’application d’extraits de plantes pour renforcer l’immunité naturelle des végétaux et de préparations microbiennes susceptibles de favoriser l’enracinement profond et le stockage de dioxyde de carbone
(CO2) contenu dans l’atmosphère.

Paru dans COMM'une info n° 58 (mai 2021)

Fauchage à la mode d'antan

Fauchage
Fauchage

Le Service des espaces publics de la Commune de St-Légier-La Chiésaz innove en opérant un retour en arrière : pour la première fois cette année, quelques-uns de ses collaborateurs ont ressorti faux et râteaux en bois pour effectuer des foins à la mode d’antan à l’allée des Noyers, dans le but de préserver la biodiversité.

Comme on le sait, la Commune de St-Légier - La Chiésaz a entamé un processus de transition écologique qui devrait lui permettre, à terme, d’obtenir le label BIOSUISSE. Comme le précisait le Municipal Thierry George dans un précédent numéro de COMM’une info, « le label BIOSUISSE suppose une période de reconversion de deux ans, au minimum, durant laquelle la commune est soumise à des directives strictes concernant la gestion de ses surfaces vertes ». Sur le plan pratique, son service des espaces publics a ainsi renoncé, depuis le 1er janvier 2020, aux traitements et engrais chimiques de synthèse sur l’ensemble du territoire, y compris pour les terrains de sport, une première au niveau national.
Pendant ce laps de temps, elle doit, également, favoriser la biodiversité du sol. C’est dans ce but qu’elle a réintroduit le fauchage à l’ancienne à l’allée des Noyers.

« Nous avons commencé par définir les zones susceptibles d’accueillir de la biodiversité, explique François Zagnoli, du Service des espaces publics La collection de noyers à la route des Epelevoz nous a semblé un endroit idéal en pleine campagne, entouré de champs et d’arbres. De chaque côté de cette route dédiée aux promeneurs, se trouve une grande avenue et une rangée de noyers bordée d’herbe ». « Nous avons décidé de faucher à la main, poursuit-il, afin d’éviter un tassement du sol par une lourde mécanisation en ayant recours à de gros tracteurs. Ce savoir-faire d’antan est très important à respecter pour plusieurs raisons :

  • la photosynthèse n’est optimale que si l’on maintient une hauteur de coupe suffisante. Si l’herbe est coupée trop ras, la pousse est bloquée pendant deux semaines
  • cette façon de faire permet d'activer la vie sur sol pour améliorer de façon naturelle les conditions de croissance des noyers sensibles aux dérèglements climatiques. Elle donne aussi la possibilité de capter davantage de gaz à effets de serre et de stocker ainsi du carbone dans les sols. Enfin, la production d'une flore spontanée favorise l'apparition d’espèces indigènes telles les orchidées sauvages, l’astrance sauvage, les centaurées, etc…

Paru dans COMM'une info n° 60 (septembre 2021)

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