Eglise de La Chiésaz
L'Eglise de la Chiésaz
La paroisse de Blonay, dont Saint-Légier et La Chiésaz sont parties intégrantes depuis toujours, est très ancienne.
Depuis le XIe siècle son destin est lié jusque dans son étendue à la seigneurie de Blonay, à ses villages et hamaux puis aux deux communes qui s'y sont peu à peu constituées.
L'histoire à voulu que le château soit sur le territoire de Blonay, la belle église sur celui de Saint-Légier. Ces deux édifices forment un tout si heureux qu'on ne les imagine pas l'un sans l'autre. Les urbanistes l'ont bien compris qui ont érigé en zone de protection du site l'espace allant de l'une à l'autre.
On distingue quatre moments, dans l'accomplissement du beau sanctuaire que nous connaissons. Tout d'abord, une église primitive du XIIe siècle qui est formellement attestée en 1228 dans l'inventaire de l'évêché de Lausanne dressé à cette époque. Il en subsiste le magnifique choeur en berceau brisé très voisin de l'art dépouillé de Cîteaux et les murs formant l'angle sud-est dont le petit appareil s'apparente à celui de l'église de Bonmont. A la fin du XIIIe siècle Amédée de Blonay construisit une chapelle au nord du choeur, adossée à celui-ci et ayant les mêmes dimensions. C'est le second moment. Le troisième intervient cent ans plus tard. La petite nef de l'église primitive est démolie. Le choeur et la chapelle formèrent côte à côte le chevet d'une nouvelle et plus grande église. Le tout s'est parachevé par la construction du clocher dont la puissante silhouette domine toute la contrée. Au-dessus du porche se voit une élégante croix de Saint-Maurice assortie d'une date de dédicace: 1523, année de fin des travaux.
On remarque à droite, entre le porche et l'entrée de l'église, un très beau bénitier. Il porte les armoiries de François de Luxembourg, princesse de Savoie à qui appartint un temps la baronnie de Saint-Légier - La Chiésaz.
La tour de l'église abrite trois cloches.
La petite- la guinganne - pèse cinq quintaux et ne porte pas de date. La deuxième, 700 kg, a été refondue en 1912; elle datait du XVIe siècle, de même que la troisième qui fut hissée dans la tour en 1527, non sans efforts sans doute puisqu'elle pèse deux tonnes. Toutes trois s'unissent pour appeler les fidèles au culte, annoncer les mariages, saluer les événements marquants de la vie de la paroisse et du pays, rappeler les bonnes fêtes la veille de leur célébration, Pâques, Pentecôte, Noël et chaque samedi, la joie du dimanche.
Le temple est affecté au culte protestant. La communauté catholique dispose d'une chapelle construite en 1961 entre Blonay et Saint-Légier. Des manifestations œcuméniques soutenues et diverses rencontres réunissent amicalement les fidèles des deux confessions.
Tiré de "Saint-Légier - La Chiésaz", texte par Albert Schwab-Courvoisier et Yvan Gasser.
La paroisse de Blonay, dont Saint-Légier et La Chiésaz sont parties intégrantes depuis toujours, est très ancienne.
Depuis le XIe siècle son destin est lié jusque dans son étendue à la seigneurie de Blonay, à ses villages et hamaux puis aux deux communes qui s'y sont peu à peu constituées.
L'histoire à voulu que le château soit sur le territoire de Blonay, la belle église sur celui de Saint-Légier. Ces deux édifices forment un tout si heureux qu'on ne les imagine pas l'un sans l'autre. Les urbanistes l'ont bien compris qui ont érigé en zone de protection du site l'espace allant de l'une à l'autre.
On distingue quatre moments, dans l'accomplissement du beau sanctuaire que nous connaissons. Tout d'abord, une église primitive du XIIe siècle qui est formellement attestée en 1228 dans l'inventaire de l'évêché de Lausanne dressé à cette époque. Il en subsiste le magnifique choeur en berceau brisé très voisin de l'art dépouillé de Cîteaux et les murs formant l'angle sud-est dont le petit appareil s'apparente à celui de l'église de Bonmont. A la fin du XIIIe siècle Amédée de Blonay construisit une chapelle au nord du choeur, adossée à celui-ci et ayant les mêmes dimensions. C'est le second moment. Le troisième intervient cent ans plus tard. La petite nef de l'église primitive est démolie. Le choeur et la chapelle formèrent côte à côte le chevet d'une nouvelle et plus grande église. Le tout s'est parachevé par la construction du clocher dont la puissante silhouette domine toute la contrée. Au-dessus du porche se voit une élégante croix de Saint-Maurice assortie d'une date de dédicace: 1523, année de fin des travaux.
On remarque à droite, entre le porche et l'entrée de l'église, un très beau bénitier. Il porte les armoiries de François de Luxembourg, princesse de Savoie à qui appartint un temps la baronnie de Saint-Légier - La Chiésaz.
La tour de l'église abrite trois cloches.
La petite- la guinganne - pèse cinq quintaux et ne porte pas de date. La deuxième, 700 kg, a été refondue en 1912; elle datait du XVIe siècle, de même que la troisième qui fut hissée dans la tour en 1527, non sans efforts sans doute puisqu'elle pèse deux tonnes. Toutes trois s'unissent pour appeler les fidèles au culte, annoncer les mariages, saluer les événements marquants de la vie de la paroisse et du pays, rappeler les bonnes fêtes la veille de leur célébration, Pâques, Pentecôte, Noël et chaque samedi, la joie du dimanche.
Le temple est affecté au culte protestant. La communauté catholique dispose d'une chapelle construite en 1961 entre Blonay et Saint-Légier. Des manifestations œcuméniques soutenues et diverses rencontres réunissent amicalement les fidèles des deux confessions.
Tiré de "Saint-Légier - La Chiésaz", texte par Albert Schwab-Courvoisier et Yvan Gasser.