Cette construction, encore bien visible aujourd’hui, est antérieure au château de Blonay. Il s’agit du tout premier lieu de culte de Blonay, mentionné dès 1105, lorsqu’il fut donné à Robert, abbé de Molesme, par l’évêque de Lausanne.

En 1689, la nef fut ornée d’une magnifique voûte bleue parsemée d’étoiles, représentant le firmament. Cette décoration confère au lieu toute son originalité.

En juin 1902, les archéologues Naef et Dubois entreprennent des fouilles, motivées par la présence de dalles funéraires situées sous les bancs, à l’avant de la chapelle Saint-Georges. Il s’agissait de sépultures appartenant à la famille de Coionay.

Le bâtiment subit des travaux en 1910, pour un montant de 39 000 francs. Dans le mur nord-est, les ouvertures d’origine sont reconstruites. La grande fenêtre est alors remplacée par trois petites fenêtres, identiques à celles existant avant 1689.

Une restauration complète est entreprise en 1950. Le sol d’origine est mis au jour, puis recouvert d’un nouveau dallage. La galerie est entièrement rénovée, l’orgue réparé, et le mobilier remplacé. Les grands fourneaux à bois cèdent la place à un chauffage électrique installé sous les bancs. La porte d’entrée est déplacée afin de mieux mettre en valeur le porche.

De nouveaux vitraux sont posés, ainsi qu’une nouvelle table de communion. La chapelle d’Hauteville est restaurée dans un esprit de sobriété, fidèle à son apparence d’origine.

En 1991, à l’occasion du 700e anniversaire de la Confédération, la charpente est consolidée et la toiture entièrement refaite.

Les premiers orgues, installés en 1888, montraient déjà des signes de fatigue dès 1930 : bois vermoulu, difficultés de régalage. Remplacés en 1958, ils sont à nouveau changés en 1997 par un instrument parfaitement adapté à l’édifice et à son acoustique. Une nouvelle galerie est alors construite pour l’accueillir.

Enfin, le triptyque de La Passion, peint en 1960 par l’artiste Roger Gerster et remarqué lors d’une exposition, a été offert à la paroisse par un mécène anonyme